La famille Roux à Bruxelles
A la mi-octobre, Domaine Roux présentait ses vins à la presse et aux sommeliers belges, lors d’un événement regroupant les 18 membres de Vignobles & Signatures, aux Armes de Bruxelles. Pour mémoire, ce club exclusif est composé de domaines qui se cooptent les uns les autres, en fonction de la qualité des vins et de leur ancrage familial.
Une histoire de famille
Roux Père & Fils est bien représentatif de cette démarche. C’est en 1885, à Saint Aubin, que Louis Roux achète la première parcelle de vigne. Son petit fils Marcel augmente considérablement le domaine en l’étendant sur plus de 25 hectares dans la Côte de Beaune, de Meursault jusqu’à Santenay. Il joue aussi un rôle majeur dans le rayonnement de l’AOC Saint Aubin.
Ses trois fils, Emmanuel, Régis et Christian, continuent cette expansion en créant la Maison de négoce Roux, pour compléter le portefeuille d’appellations. Aujourd’hui, les Roux ont élargi leur offre de la Côte-de-Beaune à des Ladoix, des Beaune et des Aloxe-Corton, et proposent à présent également des vins de la Côte-de-Nuits (Gevrey-Chambertin, Vougeot et Chambolle-Musigny) et de la Côte Chalonnaise (Rully, Mercurey).
Puis, en 2003, les deux représentants de la cinquième génération de Roux, Mathieu et Sébastien, intègrent l’entreprise et relancent la partie domaine en acquérant de nouvelles parcelles en propre, à Meursault, Chassagne-Montrachet et Saint-Aubin.
Des vins qui parlent du lieu
En 2020, plus que jamais, chez les Roux, le mot clef s’appelle terroir. C’est toute la magie des Roux que de pouvoir, au travers d’élevages très soignés, magnifier la matière première sans jamais la trahir, de faire que chaque vin ait une vraie identité, qu’il nous parle du lieu, tout en affichant la « patte » Roux ; à savoir, une certaine finesse mais aussi le croquant du fruit.
C’est là le résultat d’une politique très suivie de respect des sols (lutte raisonnée) et de vinifications parcellaires.
Sébastien Roux avait apporté à Bruxelles quatre cuvées : un Saint-Aubin Premier Cru Les Cortons 2018, un Chassagne-Montrachet Les Morichots 2018, un Chambolle-Musigny Les Atheys 2017 et un Meursault Les Grands Charrons 2018.
A en juger par la mine réjouie des professionnels rencontrés à Bruxelles, les vins ont plu, c’est sûr !